Fautes médicales : quels sont les risques de « cover-up » ?

1 mars 2018

Depuis quelques semaines, le débat sur les possibilités de cover up dans les enquêtes sur les fautes médicales sont relancées. En effet, en cas de négligence médicale, il est difficile d’étouffer l’affaire. Mais certaines affaires sont complexes et le cover up n’existe pas pour les enquêtes qui ont été instituées par le ministère de la Santé. Voici ce qu’il faut savoir sur les possibilités de cover up.

Des enquêtes internes bâclées

En cas d’erreur médicale avérée, l’enquête interne est souvent bâclée, car il y a souvent un manque d’équité. C’est ce qui explique souvent le fait que certains praticiens victimes de négligence médicale s’en sortent indemnes. Dès lors, certains réclament que les enquêtes internes ne soient pas réalisées par des médecins, mais plutôt par une personnalité indépendante de la structure médicale pour éviter les risques de connivences. Certaines associations se déclarent alors en faveur des enquêtes indépendantes où toutes les catégories du personnel hospitalier sont prises en compte, de même qu’un personnel extérieur. Les enquêtes indépendantes permettent surtout de mettre en lumière le fonctionnement de certaines structures médicales.

Moins de dénonciation dans le privé

Selon les études, les dénonciations sont bien moins nombreuses dans les cliniques privées que dans les hôpitaux publics. La particularité des cliniques privées est que le client bénéficie d’un service personnalisé et d’un accompagnement durant toutes les phases du traitement. En effet, lorsqu’un patient vient consulter un médecin dans le privé, il sait déjà qu’il peut lui faire confiance. Du coup, même en cas d’erreurs, les résolutions à l’amiable sont plébiscitées. De plus, le service n’est pas le même que dans les hôpitaux privés qui opèrent souvent avec une certaine opacité. Le médecin tient toujours le malade et sa famille de tout ce qui peut arriver dans le futur.

Il n’est pas facile de prouver la négligence médicale

En cas de négligence médicale entraînant le décès ou l’invalidité d’un patient, il est souvent difficile de le prouver. En effet, outre le fait que l’enquête est souvent bâclée par l’institution, chaque médecin possède sa science. Selon l’Avocat Calandra, si tous les médecins parviennent à se mettre d’accord, il n’existe pas de connivence. Du coup, la faute médicale sera difficile à prouver la responsabilité du médecin fautif ne sera pas si facilement engagée. S’il y a mort d’homme, il faut toujours rechercher l’avis d’un autre médecin, surtout lorsqu’une autopsie n’a pas été réalisée.

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