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Rédiger pour internet, être lu et convaincre les internautes

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Qu’il s’agisse d’une page Web, d’un article de blog d’une newsletter, d’un mailing, d’une fiche produit, d’une description dans un annuaire professionnel ou d’une brochure, l’écrit professionnel vise à informer le lecteur et le mettre en disposition d’agir.

« Lorsque mon lecteur aura lu mon écrit, je veux qu’il soit clairement informé de mon offre, qu’il en ait perçu l’argument essentiel, qu’il en connaisse les conditions et qu’il agisse en retour. »

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Voilà l’objectif de vos écrits : convaincre

  1. Convaincre pour générer un prospect.
  2. A lire en complément : Quand remplacer sa batterie d'iPhone ?

  3. Convaincre pour préparer le terrain commercial.
  4. Convaincre pour acquérir un client.

L’écrit est alors un chemin à ouvrir pour que l’objectif soit atteint. Faut-il encore que le contenu soit lu et compris.

L’écrit est ennuyeux? Méandreux? Hermétique? Sur le Web, la sentence est immédiate : le visiteur quitte la page sans s’attarder, pas mieux pour l’écrit imprimé qui finira dans la corbeille dès la première difficulté.

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Quelques fautes rédactionnelles à éviter

La grande vadrouille

Ce sont de longues phrases gigognes où plusieurs sujets s’enchaînent et font perdre l’idée générale, quand elles ne conduisent pas à une mauvaise interprétation.

L’écrit façon Puzzle

L’écrit est déstructuré. C’est « syntaxe » priez pour nous, pauvres lecteurs, perdus dans la mer des Virgules et l’océan des Mots, où, pourtant, tout devrait être fluide.

Les mots-garous

Ils rodent dans le texte tels des zombies. Ce sont ces substantifs en cascade qui envahissent la phrase. Elle devient lourde. Les paupières du lecteur, aussi. Le verbe arrive enfin, mais quel était le sujet ?

Jargons et les j-argonautes

Les j-argonautes ont leur Toison d’Or : leur Savoir. Et ils ne le partagent qu’entre eux. Ils écrivent uniquement pour leurs semblables (ou pour eux-mêmes) en rendant compliqué ce qui pourrait s’énoncer simplement.

L’attaque des néologismes

La langue française possède plus de 80 000 mots. Un dictionnaire courant, de l’ordre de 45 000. Et nous n’en connaissons vraiment que 3 à 4 000. Pourtant, nombre d’« auteurs » se complaisent à en inventer.

C’est le bouillon d’inculture. La bravoure devient ainsi bravitude. La fatuité, la fatitude.

Au pire, c’est l’adjectif transformé en substantif qui donne au texte un semblant de novellité créative. La consultation d’un dictionnaire rend l’inévitabilité de ces pratiques, possible. Mais, avant la forme, c’est le fond qui doit être privilégié.

copywriting

L’erreur est en effet d’oublier le lecteur : Écrire c’est écrire à quelqu’un

Vos lecteurs attendent que vous leur proposiez une démarche intellectuelle qui vise à les informer et à les faire réfléchir. Plus encore, s’ils vous lisent, c’est qu’ils veulent être convaincus ! Pour cela, vos lecteurs veulent des exemples concrets, des faits, des chiffres pour saisir l’idée générale. Ils ont besoin ensuite que vous vous adressiez à eux pour comprendre le bénéfice de l’utilisation du produit ou de l’usage du service que vous leur proposez.

La bonne démarche consiste alors à donner des idées au lecteur à travers des exemples, des réalisations. Les idées que VOUS pourriez émettre peuvent être mal interprétées, tandis que les faits que vous montrez, amènent le lecteur à produire sa propre idée. À ce moment, c’est gagné : votre lecteur s’est approprié l’idée.

En résumé, 2 règles à ne pas oublier

Règle N°1 : Donner des informations pour que le lecteur réfléchisse.

Règle N°2 : Montrer des faits pour que l’idée générale soit comprise et mémorisée.

Voyons maintenant comment nous adresser à notre lecteur.

Quelques règles rédactionnelles

Entre un rock bien balancé et une musique d’ascenseur que préférez-vous pour danser ? Nous sommes d’accord. Le lecteur est votre partenaire et c’est vous qui conduisez la danse. Il faut le conduire avec souplesse. Lui faire suivre vos pas. L’incliner.

Sans le rythme, l’esprit du lecteur s’ankylose, l’ennui s’insinue

Si au prix d’un effort d’attention, il est parvenu au bout de votre écrit, qu’en aura-t-il compris ? Qu’en aura-t-il retenu ? Rien ! Sinon peut-être que vous lui avez fait perdre son temps. Et en plus il risque de vous en vouloir…

La longueur des phrases

En français, le nombre moyen de mots que nous pouvons retenir dans notre mémoire immédiate est de 12. Privilégiez donc des phrases courtes, de 15 mots maxima. Des successions de phrases de cette longueur, toutes bâties sur le même modèle, deviennent toutefois lassantes. Les phrases courtes viennent à votre secours. Elles sont plus toniques. Elles donnent du « nerf » à votre texte. Mais, enfilées à la chaîne, elles produisent un effet saccadé. Le lecteur devient nerveux. Rappelez vous que ce n’est pas de la techno, mais un rock.

Pour maintenir l’attention du lecteur, alternez :

  • des phrases longues, de plus de 15 mots même, si elles sont claires et peu nombreuses,
  • des phrases courtes, de 6 à 12 mots et, aussi,
  • des phrases très courtes — même s’il n’y a pas de verbe. Mais sans excès.

Vous me suivez ?

Règle N°3 : Pour que votre texte soit rythmé variez la longueur de vos phrases.

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La structure des phrases, le rédacteur face à la page blanche.

Comment lui viennent les phrases ? Sous la forme affirmative. Et, généralement, suivant la structure sujet-verbe-complément.

Écrivez tout d’abord naturellement, sans penser au style.

Dans cette première mouture, vous exprimez vos idées. Dé-construisez ensuite ces phrases pour obtenir de la variété. L’objectif est alors de faire passer ces idées au lecteur pour qu’elles deviennent siennes.

Il faut alors engager un dialogue imaginaire. Amener le lecteur à réfléchir. Le sortir de l’état de passivité en le faisant s’interroger. Et enfin, le faire agir. Le texte devient alors vivant, « oral ». La forme interrogative va interpeller votre lecteur. Il se sent concerné ? Il a raison : vous vous adressez à lui. Vous provoquez la réflexion. Vous l’amenez à chercher une réponse. Que vous lui apportez, bien sûr, quelques lignes plus loin. Si au point d’interrogation succède une réponse avec un point d’exclamation appuyant une évidence que vous ferez partager avec votre lecteur, c’est gagné ! Votre lecteur devient complice de votre raisonnement parce qu’il a trouvé la bonne réponse.

Les « trois petits points » aussi vous aide dans ce dialogue : s’ils terminent la phrase en la suspendant, ils provoquent un temps d’arrêt chez le lecteur qui s’interroge… pour la compléter. S’ils se situent en milieu de phrase, ils mettent en valeur la proposition qui suit. Par ce « soupir » vous avez maintenu l’éveil du lecteur. Votre message sera plus sûrement mémorisé.

Règle N°4 : Utilisez la forme du dialogue pour que votre lecteur devienne actif.

Le verbe en passerelle

L’écrit constitué de nombreux verbes montre au lecteur l’action, démontre le résultat. Ils indiquent des directions.Ils font la chasse aux mots-garous qui rodent dans vos paragraphes et vident vos phrases de toute trace de vie :

« Le rôle de nos consultants est l’analyse des besoins de votre service, la mise en place des tableaux de bord pour la gestion du département et la formation du personnel en charge de leur utilisation. »

Les voilà nos mots-garous !

Chassons-les : « Nos consultants analysent vos besoins, mettent en place vos tableaux de bord et forment les utilisateurs. »

ou, encore : « Nos consultants analysent vos besoins, mettent en place vos tableaux de bord, forment les utilisateurs. »

L’écrit devient clair. Il respire. Il parle. Le lecteur emprunte votre passerelle et se projette alors dans l’action.

Règle N°5 : Utilisez les verbes d’action qui parlent à votre lecteur.

La conclusion en pirouette

Une conclusion ? Mais quelle conclusion ?

Pour conclure il eut fallu que le sujet soit complet. J’aurais pu parler du choix des mots. De la voix de la phrase. J’aurais abordé les techniques des répétitions. Dis que l’humour trouve aussi sa place dans l’écrit professionnel. Dans un autre article peut-être?

Les astuces pour captiver l’attention des lecteurs dès les premières lignes

Dans le monde en ligne saturé d’informations et de distractions, pensez à bien captiver l’attention des lecteurs dès les premières lignes. Mais comment y parvenir ? Voici quelques astuces qui vous aideront à attirer et retenir l’intérêt des internautes.

Le titre est la première chose que les lecteurs voient, donc il doit être accrocheur et intrigant. Optez pour un titre court, percutant et informatif qui résume bien le contenu de votre article.

Une façon efficace d’engager vos lecteurs est de commencer par une anecdote ou une question pertinente liée au sujet traité dans votre article. Cela permet aux lecteurs de s’identifier rapidement à la situation présentée et suscite leur curiosité quant à la réponse ou au développement ultérieur exposés dans le texte.

Pour garder leurs yeux rivés sur votre texte jusqu’à la fin, vous pouvez jouer avec le suspense. Ne dévoilez pas toutes les informations dès les premières lignes, et révélez de manière progressive ce qui rend votre contenu captivant et incite à continuer la lecture.

Les lecteurs se sentent souvent plus impliqués lorsqu’ils peuvent se connecter à un exemple spécifique ou une histoire concrète. En intégrant des exemples pertinents, vous donnez de la substance à vos propos tout en permettant aux lecteurs de mieux comprendre et s’identifier au sujet traité.

Pour engager le dialogue avec vos lecteurs dès le début, posez une question dans votre texte puis y répondez par la suite. Prendre en compte leurs intérêts est essentiel pour maintenir leur attention tout au long du parcours éditorial.

Épurez votre texte. Il verra des bénéfices indéniables : il renforce votre légitimité en vous distinguant de vos concurrents, en renforçant votre crédibilité en tant qu’auteur exclusif de l’article. Vos lecteurs apprécieront votre style et rédaction, prendront plus de temps pour explorer leurs idées préférées.

L’importance du choix des mots pour susciter l’émotion chez les internautes

L’importance du choix des mots pour susciter l’émotion chez les internautes

Dans le monde numérique, où l’attention est une denrée rare et précieuse, il est primordial de choisir avec soin les mots que nous utilisons pour communiquer. Effectivement, chaque mot a le pouvoir d’évoquer des émotions et de créer un lien profond avec les lecteurs.

Pour susciter l’émotion chez les internautes, il faut avant tout comprendre leur état d’esprit et leurs préoccupations. En se mettant à la place du lecteur, on peut alors choisir les mots qui résonneront le plus fort en lui.

Les mots positifs sont particulièrement efficaces pour générer de l’émotion positive chez les lecteurs. Des termes comme ‘joie’, ‘bonheur’ ou ‘réussite’ ont un impact puissant sur notre cerveau et peuvent instantanément changer notre humeur. Utiliser ces mots dans nos articles permet donc de créer une expérience agréable pour nos lecteurs.

De même, utiliser des adjectifs évocateurs peut intensifier l’impact émotionnel de nos textes. Par exemple, au lieu d’utiliser simplement le mot ‘beau’, nous pouvons opter pour des alternatives plus riches telles que ‘splendide’, ‘magnifique’ ou encore ‘éblouissant’. Cela permet non seulement d’enrichir notre prose mais aussi d’amplifier l’image mentale créée dans l’esprit du lecteur.

Raconter des histoires personnelles ou présenter des témoignages authentiques peut être une façon puissante de susciter des émotions chez nos lecteurs. Ces anecdotes personnelles permettent aux lecteurs de se connecter émotionnellement à notre contenu et de s’y identifier.

En vous adressant directement à nos lecteurs, nous créons une connexion émotionnelle forte. Utiliser des phrases telles que ‘je vous comprends’ ou ‘je suis là pour vous aider’ renforce cette empathie et encourage les lecteurs à rester engagés avec notre contenu.

Le choix des mots joue un rôle crucial dans la capacité d’un texte à susciter des émotions chez les internautes. En utilisant des termes positifs, en employant des adjectifs évocateurs, en racontant des histoires personnelles et en adoptant un ton empathique, nous sommes en mesure de créer une expérience captivante pour nos lecteurs et d’établir une relation durable avec eux. Alors n’hésitez pas à choisir vos mots avec soin afin de toucher le cœur et l’esprit de votre public cible.