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Entreprises : 6310 dirigeants de l’Ouest se sont retrouvés en faillite

En 2018, l’observateur de l’emploi et des employeurs a publié pour la 3e année de suite une étude qui montre en détail la situation de certains dirigeants français. Durant l’année écoulée, 6310 parmi ont perdu leur emploi à la suite de liquidations judiciaires. Au moment où la Bretagne enregistre une baisse relative de ces emplois, c’est plutôt l’inverse au Pays de la Loire et en Normandie.

La région Pays Loire particulièrement touchée

En faisant un petit zoom par région, on se rend compte que la Bretagne est un peu en avance par rapport à d’autres régions. En 2018, il y’a eu plus de 1865 entrepreneurs bretons qui ont perdu leur emploi. Ce qui représente environ 4% du total des Français. Cependant, leur nombre est en baisse comparé à l’année précédente. À l’inverse, la Normandie a connu une forte hausse des patrons ayant fait faillite avec une augmentation de +3%. Ce qui représente globalement une perte de 4,5% d’emploi de dirigeants en France. Avec plus de 2266 dirigeants en perte d’emploi durant l’année 2018, on peut dire que la région Pays de la Loire a enregistré le plus de cas selon un cabinet de coaching de dirigeant. Par ailleurs, il faut dire que tous ces chiffres sont bien loin des statistiques de l’ile de France avec 23% des pertes d’emploi en France.

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Les TPE parmi les plus touchés

Selon le rapport publié par l’observatoire de l’emploi des entrepreneurs, l’âge médian des personnes touchées par les pertes d’emplois s’élève à 46 ans. Cependant, l’Ouest gravite avec une moyenne de 43 ans. Ce qui veut dire que les entrepreneurs de cette zone sont plus jeunes. Autre facteur non négligeable, c’est que les entreprises touchées sont plus souvent des TPE (Très Petite Entreprise) avec un ou deux salariés. À noter aussi que les secteurs les plus touchés restent les commerces et la construction.

Laure Bignon est passée par là

Il faut dire que les chefs d’entreprises ayant perdu leur emploi ne touchent pas d’allocation chômage, et ceci peu importe le nombre d’années durant lesquelles ils ont travaillé. Laure Bignon a été victime de ce système qui désavantage à coup sûr les entrepreneurs. Heureusement que la plupart d’entre eux cotisent au niveau d’assureurs privés qui les prennent en charge quand ça tourne mal. Mais il faut dire que ce n’est pas la même chose qu’une allocation chômage. Si on se retrouve au chômage sans avoir eu un départ fructueux, cela devient difficile.

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