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Qui sont les bénéficiaire du RSA ?

CERTIFICAT – Alors que nous étions sur le point de terminer notre étude de politique ministérielle pour appliquer le principe de réciprocité à chaque bénéficiaire de l’aide sociale – en particulier le revenu de solidarité active (RSA) – nous avons reçu un courriel très complet et documenté Témoignage d’un ancien bénéficiaire. Le titre « Formation professionnelle et RSA, ou si nous perdons tous le bien-être de bonne foi », ce texte est reproduit ici dans son intégralité.

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Témoignage d’un ancien bénéficiaire de la RSA en Isère, aujourd’hui sans aide sociale pour avoir cherché à se réintégrer par la reprise de la formation.

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Je suis sans ressources parce que j’ai perdu mon droit à RSA parce que je voulais me réintégrer… Après plus d’un an « non-RSA » Je voudrais vous faire part de mes déclarations et de mes réflexions sur ce système. J’utilise la publication de l’article « Out of the RSA » publié dans Isère Mag en mai, auquel je voudrais répondre. Il s’agit même d’un « droit de réponse », car cet article discrédite les bénéficiaires et suggère qu’ils n’agissent pas pour se réintégrer.

Nous devons dénoncer le fossé entre les annonces officielles des autorités, des autorités locales ou de l’Etat, leur apparence de préoccupation pour un soi-disant public paresseux qui ne le mérite pas, et ce qui se passe réellement, une hiérarchie verticale qui passe par des lettres dans lesquelles l’administration décide et les mal subissent.

1) RSA n’aide pas à sortir de la pauvreté

La formation des pauvres est appréciée par les médias, comme un tremplin pour le retour à l’emploi visualisé. Les gouverneurs se réfèrent régulièrement au « fonds de formation » pour les chômeurs, mais ne parlent jamais du financement de la vie des chômeurs, du logement, de la nourriture, etc. En effet, la RSA ne fournit pas de formation aux personnes . La raison en est simple : puisque la RSA est attribuée à des personnes qui sont disponibles pour un emploi, une personne en éducation ne peut pas être disponible pour un emploi, de sorte qu’elle ne peut pas bénéficier de la LSF.

D’ autres implications existent : le statut d’étudiant restera jusqu’au 30 septembre ; le droit RSA ne sera ouvert qu’en octobre. De plus, les étudiants qui cessent leurs études au cours de l’année et qui postulent à l’ASR doivent s’engager à ne pas reprendre leurs études l’année suivante. En Isère, une dérogation peut être demandée au conseil des départements pour les « étudiants, étudiants ou stagiaires », c’est-à-dire Formation de tous types et durée .

Une brochure sur la RSA publiée par le Conseil général de l’Isère © Séverine Cattiaux

La LSF avec ce statut implique la suspension de la LSF depuis le début de la formation jusqu’à l’approbation du Conseil ministériel, ainsi que l’obligation obligatoire de poursuivre un travail rémunéré parallèlement aux études. En Isère, selon mon assistante sociale du CCAS de Grenoble, la dérogation semble rarement accordée. Par conséquent, il est complexe de former au hasard, risqué et contraignant en tant que bénéficiaire de la LSF.

L’ objectif du système RSA est « de promouvoir l’exercice ou de revenir à une activité professionnelle » . Elle met tout en œuvre pour sortir les bénéficiaires du système dès que possible en assurant un emploi précaire (temps partiel, court, non qualifié) financièrement encourage. Toutefois, il s’agit de mesures à court terme. Le système RSA n’augmente pas les compétences des chômeurs en n’autorisant pas la formation, et non les compétences des chômeurs et ne les sort pas de la spirale des emplois précaires ; et à long terme émerge de la pauvreté.

Il existe un écart réel entre les bénéficiaires du retour de l’allocation emploi Pôle Emploi, qui sera prolongée pour la période de formation. Paradoxalement, plus un chômeur est loin de l’emploi, moins il a de l’aide pour être formé.

2) Les bénéficiaires et les fraudeurs de la RSA seraient-ils soutenus ?

« Le Ministère veut également veiller à ce que tous les bénéficiaires signent le contrat d’engagement mutuel pour chercher du travail ou de la formation. En Isère, le taux de contractualisation est de 28%, mais est obligatoire. Le Ministère assujettira tous les bénéficiaires à se conformer à cette règle avec des contrôles qui pourraient mener à la suspension de la LSF.

Cet extrait de l’article suggère que la signature du « traité d’engagement mutuel », dans lequel le bénéficiaire souligne ses obligations en matière de mesures de réinsertion, n’est pas réalisée par une majorité de bénéficiaires. En fait, ce n’est pas le bénéficiaire qui décide quand la Le Conseil du Département le contactera… Il sera convoqué pour une réunion de groupe pour présenter son chemin et ses souhaits pour le voyage, puis un comité décidera de son chemin et lui demandera de nouveau de signer le contrat avec l’organe de suivi.

A Vienne, j’ai dû attendre neuf mois pour que RSA en 2014 soit admis à cette réunion de groupe ; cela fait plus d’un an pour d’autres Les participants à cette réunion ! J’avais déjà pris des mesures pour mettre en œuvre un contrat de professionnalisation, que j’ai signé avant que le Conseil des divisions n’ait annoncé la décision de décision.

Ironiquement, je pense que la non-poursuite officielle m’a empêché de demander légitimement de l’aide. Il faut la « bénédiction » du conseil de département, qui doit être aidé par la RSA. Puisque j’ai moi-même choisi mon moyen de sortir du chômage sans l’attendre, j’ai quitté le système et ensuite perdu tous les droits d’aide…

3) Ma déclaration : Dilemme entre survie financière et réduction de la pauvreté

En 2014, après deux années de chômage, dont un an dans la RSF, je trouve une formation nécessaire. En septembre 2014, j’ai obtenu un diplôme professionnel en informatique et statistique de l’ Université de Grenoble a commencé. C’est un choix raisonnable, car le diplôme a un taux de recrutement élevé : en avril 2016, l’ensemble de la promotion de 2014 à 2015 avait un emploi dans les zones touchées, dont plusieurs pendant la durée .

Pour avoir un statut d’employé et un salaire, je reconnais ce diplôme alternant dans une entreprise (contrat de professionnalisation). Après quelques mois, une raison de santé ne me permet plus de travailler à plein temps, ce qui m’oblige à rompre mon contrat de travail. Les titulaires de permis m’autorisent à poursuivre la formation avec le statut d’étudiant handicapé pendant plus de deux ans en raison de ma santé.

Bâtiment du Conseil du département de l’Isère. © Frédérick Pattou

En raison de problèmes administratifs, je ne savais qu’à la fin de l’académique année où je n’ai plus droit à l’aide sociale. Un appel au conseil du département n’a pas eu d’effet. En raison d’autres problèmes administratifs, j’ai été lent à faire une dérogation pour 2015-2016 et le ministère a demandé le Conseil l’a rejetée. Évidemment, le désir de reprendre une formation professionnelle de 40 heures par semaine après deux ans de chômage n’est pas une raison digne de maintenir les minima sociaux pour le Conseil de l’Isère. Je savais que j’avais besoin d’entraînement. Alors j’ai décidé de les suivre de toute façon…

Abandonnée par l’État et son système d’aide, je me suis retrouvée dans un no-man’s-land entre les bénéficiaires de la RSA et les sans-abri et les réfugiés, un endroit où il n’y a rien. Je vis avec la moitié du seuil de pauvreté grâce aux prêts de mes parents, j’ai supplié de réduire rapidement les dons d’urgence, je suis allé aux restaurants de coeur quand j’étais temps , mais il est difficile de concilier vie professionnelle et gestion de la pauvreté…

Heureusement, je suis en rémunération de stage depuis la fin du mois d’avril. Alors que mon entourage accepte et admire même ma décision de reprendre la formation professionnelle, l’Etat me méprise avec moins de considération que les « coupables » à la RSA ; même les criminels emprisonnés parce que la RSA est détenue pendant deux mois au début de la peine de prison… Il y a une case à cocher « Aucune source de res » dans les formulaires RSA, mais plus pour toutes les autres étapes. Parce que toute personne qui n’a pas de ressources peut bénéficier de la LSF. Donc tout le monde a des ressources. Logique…

Il est impensable que le gouvernement français soit dépourvu de ressources qui « dérangent ». D’où les situations ubüesques. Comme l’employé administratif qui est gêné parce que le Fonds de Solidarité pour le logement du même conseil départemental n’est pas Attribué à des personnes sans ressources ( !) , et qui décide d’enregistrer une ressource « fantôme » que je n’ai pas encore (compensation de salaire de stage) afin que je puisse être aidé…

Dois-je aussi vous parler du mépris qui vient avec chaque demande, chaque appel à l’aide ? Le membre du personnel administratif qui vient vous chercher à l’étage – si vous demandez désespérément de l’aide spontanément – parce que « ce n’est pas comme ça que ça arrive, madame. » Vous devez prendre rendez-vous avec votre travailleur social si le délai d’attente est d’un mois et demi… Le mépris gelé, même au niveau ultime de l’aide sociale, l’aide alimentaire, où ceux qui n’ont parfois qu’eux-mêmes finissent. Accepter sans bronzage pour se nourrir de sous-marques insipides et de supermarchés de ferraille…

Produits bancaires alimentaires. © Ludovic Chastaing — placegrenet.fr

Si « seulement un tiers des bénéficiaires quittent la RSA pour reprendre le travail ou la formation » et « près de quatre ans sur dix restent dans le système pendant plus de quatre ans », le Ministère et l’État devraient envisager de revoir le système RSA à un moment où près de 5% des Iserois y touchent.

En France, la question se pose encore de savoir si les pauvres méritent de recevoir gratuitement de l’argent ou s’ils doivent être obligés de travailler bénévolement ; le département d’Isère promeut le bénévolat. Alors que la Finlande a introduit un revenu universel qui permet à tous les citoyens de toucher sans distinction ce qu’ils sont censés vivre, quels que soient leurs choix de vie, comment… la décision de poursuivre leur éducation ?

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➔ Toute personne qui souhaite contacter l’auteur de ce certificat peut contacter l’éditeur est soumis.

P 60 — 61 RSA Règlement technique 2012, Conseil départemental de l’Isère

Loi n° 2008 — 1249 du 1er décembre 2008 relative à la généralisation des revenus issus de la solidarité active et à la réforme de la politique d’intégration.

Qui peut coûter jusqu’à 6000 Euro ou 12 RSA !

De quatorze étudiants, à l’exception de deux étudiants qui ont terminé leurs études.

Il a fallu six mois à ma Caisse (MSA) pour m’avertir de l’abolition du droit à la RSA avec les conséquences organisationnelles. De même, il m’a fallu huit mois pour transférer mon dossier à Caf Isère. Je n’ai pas été en mesure de soumettre ma demande de RSA avant le début de 2015 — 2016, année académique qui a réduit mes chances de libération.

Assistance pour le paiement des factures pour le chauffage, l’énergie, la location, etc.